- alleutier
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• 1534; de alleu♦ Dr. féod. Propriétaire d'un alleu. L'alleutier était un homme libre. ⊗ CONTR. Vassal, tenancier.⇒ALLEUTIER, ALEUTIER, subst. masc.DR. FÉOD. Possesseur d'un alleu :• On ne se peut faire une idée de la fierté qu'imprima au caractère le régime féodal; le plus mince aleutier s'estimoit à l'égal d'un roi.F.-R. DE CHATEAUBRIAND, Études historiques, 1831, pp. 369-370.Prononc. ET ORTH. — Dér. et composés : cf. alleu.Étymol. ET HIST. — 1534 dr. « possesseur d'un alleu » (Cout. de Haynault. LXI. Nouv. Cout. gén., II, 11 : Les parties devront comparoir aux prochains plaids... ensemble les hommes de fief ou alleutiers). — 1611, COTGR. : Alleutier. Repris au XIXe s. comme terme hist. par Chateaubriand, supra; qualifié de vx lang. ds Ac. Compl. 1842.Dér. de al(l)eu; suff. élargi -(t)ier; cf. lat. médiév. alodiarius (de même sens, dér. de alodium), av. 1087, GUILL. DE JUMIÈGES, III, 8 ds DU CANGE s.v. alodis, t. 1, p. 197 a : Abbatique locum cum tota villa tradidit, quam ab Alodiariis auro redemit.BBG. — BÉL. 1957. — LEP. 1948.alleutier [aløtje] n. m.ÉTYM. 1534; de alleu.❖♦ Dr. féod. Propriétaire d'un alleu. || L'alleutier était un homme libre, ne relevant de personne.❖CONTR. Vassal, tenancier.
Encyclopédie Universelle. 2012.